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Refonte complète d’une petite salle d’eau

Comme dirait la pub, elle a tout d’une grande ! En effet, ma petite salle d’eau possède une douche, un wc et un lavabo. Et le tout en moins de 1,76 m² !!! (83 cm × 2,14 m)

C’est la seule pièce qui n’a pas été refaite au deuxième étage. Quand j’ai refait les autres pièces, je me suis dit que cette petite salle d’eau serait longue à rafraîchir, je n’ai pas eu tort !

C’est la première salle de bain que je fais, la faïence, c’est donc nouveau pour moi.

Description de la salle de douche existante : 

Je suis parti d’une cabine de douche équivalente à celle ci :

 

 

Une fois démontée :

 

J’ai rebouché la trappe qui donnait accès aux tuyaux
 

J’ai inauguré une nouvelle technique pour positionner le placo pendant la prise du MAP® (Mortier Adhésif Placoplâtre®). Des tasseaux qui dépassent, vissés dans le Placoplâtre® avant collage, évidemment.

 
 

Etat du mur après avoir détapissé
 

 

côté chambre, après avoir fait les bandes
 

Pendant qu’on y est, j’ai bouché l’ancienne trappe qui allait au grenier, puisqu’il est aménagé.

 

Modification de la plomberie. Ça commence toujours par couper l’eau et on ne sait pas trop bien quand elle va être remise. Ça ne plaît pas forcément…
 

J’ai découpé le placo pour placer le cuivre dernière. Je pensais que c’était isolé, hé bien non, juste des bouts de placo en vrac pour compenser les défauts du mur. On a donc pu découvrir un lino imitation OSB  (Oriented Strand Board)  : collector !

 

 

Bande autour du cache trappe

L’arrêt de l’eau, ca veut aussi dire, un seul toilette dans toute la maison…

Le cuivre mis en position

Le détail sur la soudure

Passons au carrelage au sol. J’ai acheté un paquet de 1,6m², il me reste deux carreaux entiers et des chutes. On voit une couche d’accroche au sol, c’est un produit qu’il est recommandé d’appliquer quand on pose un carrelage sur un autre carrelage. Vu que mon parquet est collé sur l’ancien plancher, je me remets donc à niveau !

J’ai utilisé une carlette électrique familiale ainsi qu’une carlette manuelle, plus silencieuse (après 23h30, c’est conseillé pour le sommeil des enfants !

La carlette électrique est équipée d’un bac à eau, ce qui permet de faire de la meuleuse sans poussière.

Le carrelage collé 

Le carrelage jointé, le lendemain. Il faut bien laisser 24h entre les deux opérations. Je pense que c’est pour laisser à la colle le temps de durcir. 

Un petit tour à Casto, repérage d’un meuble haut,

d’un meuble évier : trop gros.

D’une chiotte innovante avec lave main intégré  véto de madame !

Début de la faïence au mur. On voit la zone foncée sur le placo qui correspond à une couche de résine hydrofuge pour les caves humides. Ensuite, une couche de primaire d’accrochage.

Ne jamais laisser une petite surface non encollée, il est difficile d’y étaler la colle par après.

J’ai trouvé la perle rare : un tuyau d’évacuation avec une sortie en Ø 40 pour la dépression. Il faut savoir que la dépression était réalisée par un tuyau de 110 ! Je gagne une place folle.

Faïence, encore et toujours. En fait c’est hyper long. Je pensais faire ça en un week-end. J’ai même appelé mon père !

Exploitation infantile 😉 « un blanc, un noir, encore un blanc… »

 

 

Les receveurs de douche « standard » sont des multiples de 10 cm. j’ai donc pris un 80 × 80.

Comme j’ai 83 cm de largeur, il a fallu que j’ajoute un petit complément. Je l’ai soigné pour éviter les fuites.

Je lui ai mis une grande pente

Préparation des trous pour les tuyaux, j’ai réutilisé la mèche que j’ai achetée pour faire des trous dans les galets.

mise en place

Le mur du fond a été assez rapide à faire, car peu de coupes

Voici une vue d’ensemble

Après rejointoiement et nettoyage

 

Il n’y a plus qu’à couvrir l’autre coté ; mais il reste du gros œuvre avant la pose de la faïence

Saignée à la meuleuse dans la brique pour l’interrupteur de la lumière et de la VMC

Ainsi que pour le sèche serviette (si vous avez l’impression de voir à travers, c’est normal. La brique de 4, c’est pas évident à saigner…)

 
 

branchement des fils

Et on rebouche de l’autre coté. Je suis à 10 kg de MAP® pour ce projet !

On passe les fils, on place les boîtes et on rebouche

 

Puis faïence
 

 

 

Passons ensuite au traitement de l’angle : pas évident ! Des cales de bois, du placo, du map et des vis.

 

Pose du premier bout de placo

puis le reste

J’ai du faire un petit biais pour masquer le tuyau de la dépression

puis faïence

Faïence terminée. Présentation de la porte de douche.

Les joints sont terminés sur la dernière partie. La faïence, c’est terminé !

Vient la phase magique de l’installation. C’est assez rapide et ça change complètement la pièce.

Mise en place d’un sèche serviette, d’une chasse d’eau Griffon.

Je me dois de faire un zoom sur la chasse d’eau Griffon®. Depuis 40 ans, ce principe est utilisé. L’idée de base est d’utiliser l’énergie du réseau d’eau. La cuve contient une poche d’air qui se comprime au remplissage. On a donc une bombonne d’eau sous pression, cette pression se libère quand on tire la chasse d’eau. On n’a pas besoin de 10 litres d’eau ! ça ressemble plus à un Kärcher® qu’à une chasse d’eau ! 

Deux autres avantages à avoir une telle chasse d’eau : cette eau sous pression forme une réserve permettant de compléter une petite baisse de pression dans le réseau interne et la bombonne absorbe les coups de bélier (les surpressions du réseau).
Une analogie est possible avec l’électricité. Ce réservoir se comporte comme un condensateur, ou une prise anti surtension + un onduleur.
Nous l’avons choisis avant tout pour sa compacité et la possibilité de la monté dans l’angle. On gagne donc 15 cm devant les toilettes.
La porte de douche est montée. C’était assez facile. Je redoutais de percer les carreaux de faïence, mais avec une simple perceuse (sans la percussion !!!) ça se passe très bien.

Erwan très fier d’avoir aidé son papa !
 

Sur le côté gauche, on remarque un détecteur de présence. Je l’ai mis en place pour permettre d’automatiser deux choses : 
 – l’allumage de la VMC pendant la douche
 – l’extinction de la lumière après la douche
 

Soudure de l’alimentation en eau de la chasse d’eau

Avec le matériel utilisé (j’en profite pour partager une vidéo qu’un copain bricoleur m’a envoyée. Elle permet de se faire une idée des différents appareils permettant de souder : http://www.youtube.com/watch?v=5YXJUznx0N4

La chasse d’eau vue du dessous

La cuvette est mise en place, mais le temps que le joint silicone sèche, interdiction d’y toucher. (le scotch, c’est pour être sûr…)

Montage du lavabo. Pour info, ce meuble est en chêne massif et vaut 49€. J’ai été soufflé par la qualité de sa fabrication par rapport au prix et à la matière.

Sur cette photo, on remarque que j’ai peint les tuyaux de cuivre. C’est le genre de finitions que l’on ne fait jamais.

Montage du meuble en faible épaisseur avec glace et collage du lavabo sur le meuble

J’ai choisi un éclairage performant, halogène éco.

C’est terminé. Voici quatre photos qui montrent l’ensemble : 

 

Bilan du chantier : 
Temps : 27 janvier, 11 février => deux semaines de travail (3 week-end complets et presque tous les soirs en semaine)
Budget : 2 100€ (800€ Brico dépot, 500€ Leroy Merlin et 800€ Castorama)
Ce que je retiens : 
 – le site web de Brico dépot est super simple, pas trop de références. Sur le carrelage et la faïence, ils ont pas mal de choix et surtout du stock. Il ne faut pas chercher des choses trop spécialisées (ex : chasse d’eau griffon). La marque Magnusson qu’ils revendent est excellente et innovante.
 – Castorama est plutôt bien achalandé en éléments de salle de bain, mais j’ai trouvé ça assez cher, entre autre sur la découpe du bois.
 – Leroy Merlin : site nul, exposition de carrelage et de faïence inexistante, tout est sur commande : faïence, carrelage, porte de douche. Ils arrivent même à être en rupture de medium pendant plus d’une semaine ! Pourtant, c’est mon magasin de bricolage favori… outillage, électricité, plomberie
[Update] Merci à Jean-Christophe pour la relecture et les suggestions !

Publier facilement des flux audio sur son blog

Pour un projet parallèle, j’ai eu besoin de publier des fichiers MP3. Voici les contraintes que j’avais au départ : 

  1. Fichiers au format 3GP (enregistrés avec mon téléphone Nexus) et besoin de découper des fichiers en plusieurs morceaux
  2. Fichiers visibles sur internet avec lecteur intégré
  3. Faire en sorte que la bande passante ne soit pas décompté de mon hébergement ou pouvoir stocker des fichier sur blogger
1. Fichiers au format 3GP (enregistrés avec mon téléphone Nexus)
Les fichiers enregistrés par mon Nexus sont au format 3GP, je les ai découpé et convertis en ligne grâce au service gratuit http://mp3cut.net/
Service très bien fait et super ergonomique !
Une ruse : une fois le morceau découpé et converti en MP3, un simple back permet de continuer à traiter le fichier courant sans avoir à le renvoyer sur le serveur.

2. Un lecteur MP3 flash
J’ai utilisé le lecteur de MP3 de chez http://flash-mp3-player.net.
Pas d’installation, les sources sont directement hébergée sur leur site.

3. Ne pas prendre en charge la bande passante
J’ai enfin stocké les MP3 chez free, sur un site perso. Ainsi, le blog n’a pas a assumer la bande passante. Je pense aussi que le stockage d’éléments musicaux n’est pas possible chez Blogger.

Donc pour résumer : 
Un exemple : 
« Danke Papa ! »<br />
<object data= »http://flash-mp3-player.net/medias/player_mp3.swf » height= »20″ type= »application/x-shockwave-flash » width= »200″>
    <param name= »movie » value= »http://flash-mp3-player.net/medias/player_mp3.swf » />
    <param name= »bgcolor » value= »#ffffff » />
    <param name= »FlashVars » value= »mp3=http%3A//brunolwenn.free.fr/upload/discussion1.mp3″ />
</object><br />
<br />

« Danke Papa ! »

Fabrication d’un bureau / table en chêne

Le besoin : un petit bureau pour mon fils aîné. Il rentre en sixième en septembre.

Je suis parti sur quelque-chose de très simple, sans tiroir, sans déco. Un truc sobre : 
 
dimension : 120 x 60 x 75 (L x l x h)

Comme d’habitude, l’histoire commence dans la forêt, puis à la scierie.

Ensuite, et c’est là que ça commence avec moi, c’est à la cave. Là, c’est celle de mes parents pendant les fêtes de noël.
Une belle planche de 27mm d’épaisseur :

La LUREM de mon père : 35 ans.

Débit, dégauchissage, rabotage…

ensuite, j’ai scié à la bonne longueur tous les morceaux avant même de faire les tenons mortaises. L’idée était d’avancer au maximum chez mes parents. 
La LUREM fait des mortaises en forme de trous oblongs, alors que moi, j’ai une mortaiseuse à bédane qui fait des mortaises rectangles. Vous suivez ? (très bien expliqué là : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mortaiseuse_%C3%A0_bois). En fait, contrairement à ce que préconise la photo ci dessous, mon père préfère arrondir les tenons que de carrer les mortaises ! (très fier d’avoir appris un mot !)
Auteur : http://commons.wikimedia.org/wiki/User:Nerijp

De retour chez moi, j’ai attaqué les mortaises.

avec la fameuse mortaiseuse à bédane

Une fois les tenons réalisé, voici une simulation : 

Pour le plateau, j’ai fait des rainures non débouchantes (au bout des planches) 

Collage de la structure et serrage avec une courroie, sous utilisée à mon goût dans les ateliers. Hyper pratique : 8 assemblages serrés en un outil.

Assemblage, collage et serrage du plateau
 

ensuite, ponçage à la ponceuse à bande dans le sens contraire des fibres pour corriger les petits défauts de surface. ensuite, dans le sens des fibres. Enfin, finition à la ponceuse excentrique. Cette dernière à laissé quelques micro traces, j’aurais du terminer à la main.

Fixation du plateau au support avec des petits cubes percés dans les deux sens.

Finition cirée. On garde le touché avec la fibre du bois et il est quand même protégé.

Mise en situation dans la chambre de futur utilisateur
 

 

Et le public, toujours aussi attentif ! (à gauche, c’est un neveu).
 

Temps : une dizaine d’heures
Coût : 30€ de bois