Après avoir crée un placard, fait un faux plafond, repeint les murs et posé un volet roulant électrique, voilà la dernière étape : la pose du parquet.
J’ai commencé par bien visser les lames de l’ancien parquet qui grinçaient, parquet en pin tout abimé sans valeur. Au début, je voulais le retirer pour poser de l’OSB puis coller mon parquet par dessus, mais quand j’ai vu que les cloisons en brique reposent sur ce dit parquet, j’ai laissé tomber.
Parquet après nettoyage, et après couche d’accrochage, vivement conseillée en cas de ragréage sur parquet.
Après avoir vidé une boite de 200 vis (afin de retirer les grincements), j’ai préparé un ragréage spécial ancien parquet. Je l’ai lissé avec une spatule spéciale sur une epaisseur de 4mm en moyenne :
En gros, un sac de 25Kg, ca fait 4 seaux de 10 litres et pour cette pièce, j’ai mis 6 seaux.
J’ai fibré le ragréage, mais sur cette épaisseur, à part éviter les fissures…
Ragréage terminé. On voit bien la limite avec le palier où le parquet est déjà posé.
Ensuite, il faut laisser secher au moins 96 heures (surtout pour du parquet qui sera en contact avec ce béton)
Pourquoi avoir mis du parquet collé sur cet étage alors que dans le bureau j’ai pris le temps de mettre un parquet cloué ?
Pour plusieurs raisons :
- A cet étage, les cloisons sont posées sur le parquet, il faut donc virer les cloisons pour virer le parquet !
- Je voulais une isolation phonique et surtout une réduction des bruits d’impact et des craquements (nous dormons juste en dessous…)
- Je voulais sauter l’étape du ponçage (très poussiereux) et de la vitrification ou de l’application de l’huile (très longue dans le chêne). Ici, le parquet est en chêne massif de 15mm, finition verni brossé, on voit et sent le fil du bois.
- Je voulais aussi une facilité de pose pour pouvoir travailler un peu avec les enfants.
Il existe des kits de pose de parquet dans tous les magasins de bricolage, évitez le bas de gamme, la partie metallique permettant d’enfoncer les lames entre elles est plus ou moins bien protégée de caoutchouc, de plus elle se tord rapidement.
Après avoir posé trois – quatre rangées, je mets du poids.
Ca avance assez vite.
Pour les découpes en angle, ce rapporteur d’angle et la scie à ruban DELTA sont des vrais plus.
La fin consiste à couper une lame dans le sens de la longueur :
Le fait de prendre appui contre le mur permet de bien maintenir le parquet en cours de collage.
Pour les plinthes, j’ai décidé de les coller, c’est plus simple et moins invasif…
le tout est de pouvoir maintenir la pression, l’idéal est de faire en plusieurs fois.
Si la plinthe à un dessin, il est preferable de faire une coupe à onglet pour que ce soit beau, je vous conseille dans ce cas un outil comme celui proposé par HM Diffusion permettant en plus de mesurer l’angle total, de determiner sa moitié.
J’ai essayé une coupe à 45° pour tester…
Dans mon cas, les plinthes sont sans dessin, j’ai pu donc faire une coupe droite.
Evidement, ce serait trop simple tout seul, alors je me fais accompagner…
Message pour la protection de l’enfance, le tournevis présent dans la bouche de l’enfant de 16 mois est en plastique, si si…
La chambre terminée et réaménagée.
Petit zoom sur une lame de parquet travaillée à la dégauchisseuse Delta-fox.
Ce sont les details qui font tout !
La lame en place
La lame de parquet permettant de récuperer l’angle, hé oui, dans une vielle maison, tout n’est pas d’equerre !