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Ce n’est pas une opération compliquée, ni longue, mais elle a été synonyme de coup d’envoi de la fabrication de la cuisine… en effet, cette opération impose de tout retirer et de casser les meubles actuels.

Le carrelage actuel étant très plan et horizontal, nous avons fait le choix de coller notre carrelage par-dessus en utilisant un primaire d’accrochage la veille.

Pourquoi changer le carrelage ? pour plusieurs raisons :

• Plusieurs carrelages avaient été utilisés dans cette cuisine
• Le carrelage était de couleur blanc salissant
• Plusieurs carreaux étaient cassés.

Nous avons posé des carreaux de la marque italienne MARAZZI 50×50 Metope beige naturale. c’est assez cher, mais qu’est ce que c’est beau, couleur sable en grès ceram (non émaillé)

 Pour les découpes, nous avons utilisé une meuleuse avec un disque à matériaux au diamant. Après plusieurs essais, nous avons trouvé un moyen de ne pas fendre les carreaux : refroidir en permanence le carreau en l’arrosant. C’est radical, la coupe est du coup nette et précise.

Nous avons utilisé un double encollage comme conseillé sur les manuels !

Pour le seuil, j’ai trouvé une baguette chêne associée à une baguette alluminium qui vient se coller sous le carrelage. Pile la baguette dont j’avais besoin !

Pour les joints, je voulais partir sur un beige, mais j’ai reçus plusieurs conseils d’utiliser du joint gris car dans une cuisine, tous les joints sont gris ! Nos joints font 2mm, mais les carreaux étant légèrement biseautés, ils doivent être proches de 3mm.

Pour les plinthes, j’ai fait le choix de ne pas en mettre derrière les meubles, je les garderai à la cave !

Enfin, je compte bien en mettre sur les cotés des meubles pour étancher les planches en chêne qui apparaîtront bientôt…

Budget : 600€ (carrelage, plinthes, accrochage, colle, joint, baguette)
Temps : 2 jours complets

Pour être fidèle à mon approche pragmatique de la vie, j’ai fait une cuisine provisoire pour :
–          tester la situation, la hauteur, l’espace entre les deux meubles (CF les plans)…
–          faire en sorte de ne plus se cogner dans les meubles existants !
–          accueillir le four et la plaque de cuisson que l’on a acheté après avoir revendu la cuisinière. 

Bref, rendre l’utilisation de cet espace vivable en attendant de trouver la « fenêtre temporelle » pour aller plus loin.

Le bilan a été bon en dehors du fait que les placards bas n’avaient pas de portes… Erwan, notre dernier en âge de marcher se fait une joie de mélanger les boites de conserves, renverser la semoule…

Budget :  négligeable : récupération et utilisation des restes des anciens propriétaires
Temps : 8 heures

Ca fait maintenant 2 ans que l’on pense à cette cuisine, jour comme nuit, avec des amis, de la famille, en lisant des magazines ou des livres.

On aime beaucoup ce modèle là de Arthur-Bonnet : 

 – bois clair
 – plan de travail foncé
 – éclairage

 Apres une bonne trentaine de simulation, de visite chez IKEA, LEROY MERLIN, VOGICA… On s’est rendu compte que nos dimensions ne nous permettaient pas d’utiliser des caissons & façades standard, surtout pour une partie…. (Bonne excuse pour acheter une machine à bois 😉 )

 
Plan de structure de la pièce photocopié en 50 exemplaires pour faire nos simulations.

Dans le plan ci dessus on peut voir la niche disponible grâce aux travaux préparatoires

La solution retenue

Dans la partie droite dite « partie technique » dans la suite, l’électricité (FOUR, LV, PC et même LL), les arrivées d’eau (EF EVIER, LL et LV et EC EVIER), de gaz (PLAQUE DE CUISSON) et les évacuations (LV, LL et EVIER) étaient déjà présentes, nous avons donc fait le choix de laisser ces gros bloc dans cette partie droite.

L’EVIER a eu le droit à un bon mois de débat : 2 bacs, 1 bac ou un compromis avec un bac et demi. Nous avons fait le choix de mettre qu’un seul bac mais un grand (76×56 !!) pour laisser de la place en plan de travail (ce uqi nous manque cruellement) et bénéficier d’un EVIER hors du commun permettant de laver une plaque de four à plat au fond. Ma théorie sur le sujet est que le nombre de bac utilisé pour l’égouttage et le séchage (voir le stockage) de la vaisselle est égal au nombre total de bac moins un… En ayant un seul bac, on augmente donc la taille du plan de travail et on améliore le rangement de la vaisselle…

Partie droite 

La cuisine ne fait que 1,95m de large, et notre partie technique fait 60 minimum, voire même 65, on ne pouvait donc pas envisager un autre plan de travail de 65 en face, 65cm pour ouvrir le LV ou le FOUR, c’est trop peu.
C’est donc un plan de travail de 45 avec des meubles de 40 de profondeur qui habilleront le mur de gauche. Le FRIGO de 60 de profondeur une fois dans la niche de 20 sort de 40 et se retrouve aligné aux meubles de 40 de la partie basse. Le bas de la niche (70cm de large) se retrouve équipé d’un caisson de 80cm de profondeur avec un défi de casserolier géant…

Partie gauche

Pour l’instant, nous n’envisageons pas de meuble haut au dessus des plans de travail (en dehors de l’habillage de la niche qui sera un meuble, des étagères ou une vitrine). 

A gauche et au dessus du FRIGO, nous allons placer un meuble toute hauteur de 2,60m. Sa profondeur sera de 40 pour sa partie haute et entre 40 et 60 pour sa partie basse.

Temps : énormément de temps passé à réfléchir et à lire  des revues spécialisées comme FRANKE pour les éviers, gerardetpeysson pour les coulisses…
Budget : 0€