Archives de l’auteur : Bruno

Des étagères, de la scierie à la niche !

Après avoir fait la niche dans le mur, il s’agit de l’équiper d’étagères.

C’est dans ce but et aussi dans le but d’apprendre à me servir de l’ensemble des fonctionnalités de mon combiné que j’ai décidé de partir de bois brut.

Tout commence donc dans une scierie locale où j’ai acheté un petit plot de chêne d’épaisseur 27mm. (pour info, un plot est un ensemble de planches brutes de sciage alors que la bille est le tronc non découpé. j’ai donc acheté un « plot sous forme de bille entière reconstituée ».)

Une fois ramenées à la maison et descendues à la cave, j’ai retiré l’aubier (bois jeune par lequel passe la sève : un arbre pousse donc par l’extérieur et peut, à la limite, vivre sans son cœur : http://www.arfe.fr/images/concours_photo_14/vuillaume.jpg)

Une fois débité, j’attaque le dégauchissage de deux faces perpendiculaires avant de procéder au rabotage des faces opposées. Les traces marron sur le bois sont des traces d’humidité lors du séchage.

Une fois cette opération achevée, on a des planches planes de la même épaisseur de section rectangulaire.

On s’attaque maintenant à l’assemblage (dit bouvetage : explications et schémas sur hmdiffusion). Mais pourquoi découper des planches en petits morceaux pour ensuite les recoller ensemble, il est maso le Catteau ? hé bien non, on les découpe en petit morceau pour libérer les contraintes internes du bois. En séchant, le bois ne se rétracte pas de la même façon selon les directions (très bon schéma ici) il est donc important de garantir la tenue des planches entre-elles.

Ci dessus les fers à bouvetage en dents de scie (toupie sans carter pour la photo et encore au dessus avec. Le carter est important pour la sécurité mais aussi pour les guides car ils sont fixés dessus)

Le résultat avant collage :

Pour le collage, j’ai utilisé un pinceau. Les avantages sont :

  • on en met bien partout
  • on économise de la colle
  • on évite les coulures

C’est la première fois que je le fais, mais je le referai !

Pour le serrage, on utilise les serre-joints : la menuiserie, c’est un sport de brut où aucune chance n’est laissé au bois ! L’étape d’après ce sont les dormants !

J’ai ajouté un serrage vertical avec un support rectiligne pour éviter à la nouvelle planche de se déformer sous l’effet du serrage.

Les opérations suivantes sont :

  • raclage (utilisation manuelle d’une plaque rectanglulaire métallique affutée permettant d’obtenir une surface irréprochable avant ponçage.) Un vrai moment de plaisir !
  • ponçage
  • finitions (huile, vernis…)

J’ai ensuite réalisé les supports d’étagère :

Et après 3 allers et retours par étagère entre la cave et le deuxième étage (!), les étagères sont en place :

Pour les découpes, j’ai pris le temps de changer de lame de scie pour doubler le nombre de dents : la finition de coupe est remarquable.

J’ai donc pu utiliser l’ensemble des fonctionnalités de mon combiné Delta Fox (en dehors des opérations de tenonnage)

Mes erreurs : 

  • Au moment du rabotage, je n’ai pas terminé par une mini passe de 2 dixièmes de millimètre, en effet, la largeur des planches n’etant pas les mêmes, la pression exercée par le rouleau de la raboteuse n’a pas été la même et on a une petite variation (quelques dixièmes de millimètres).
  • Au moment de l’opération de toupie, mes planches ne faisant pas la même largeur, j’ai du modifier le reglage de mon presseur vertical à chaque planche, et la pression n’a pas été la même. les « dents de scie » on eu un petit décallage sur certains assemblages.

Si vous voulez comprendre la menuiserie, parcourez les fiches d’atelier du site HM-Diffusion, elles sont très bien faites. Une partie sont présentes dans leur catalogue gratuit que l’on peut commander sur leur site.

Télécharger Google Chrome : le navigateur web de Google

C’est normalement aujourd’hui (mardi 2 septembre) que Google a choisit de sortir son navigateur internet. il sera accessible à l’adresse suivante : http://www.google.com/chrome/

Une bd de 38 pages présente les nouveautés (techniques) de ce navigateur : http://www.google.com/googlebooks/chrome/

Une des grosses évolutions pour moi, c’est la séparation des onglets en process autonomes

Du coup le design reflète plus la réalité : chaque onglet est une application indépendante.

Voilà un aperçu piqué sur un site parlant de la sortie avec la page d’accueil à la opéra montrant des miniatures des sites les plus utilisés.

Dans la bd, Google parle aussi d’un V8, une sorte de compilateur javascript (entre autre ?) qui permet d’améliorer les temps d’execution des applications AJAX. Bref, le choix du javascript est renforcé par rapport à celui du flash.

L’article annonçant la sortie de Google Chrome avec une citation :

At Google, we have a saying: “launch early and iterate. »

  Ne vous attendez donc pas à un produit fini…

[UPDATE 23h43] Je l’ai téléchargé, c’est vraiment pas mal. Pour les développeurs, il manque équivalent de firebug au moins pour les flux. Je me suis aussi habitué à la correction orthographique de Firefox…

Ci dessous une vidéo des coulisses de Google Chrome (en bref, ils veulent sauver la planète !)


Modifier des variables d’entete pour utiliser le freebusy de Exchange

Dans le cadre de l’assistant de URBA, nous exploitons les disponibilités des utilisateurs (free busy de Exchange).
Le service est disponible de deux façons (cf article). Dans notre cas, nous avons choisit via OWA et pour cela,le serveur IIS utilise un composant XMLHttp de  Microsoft pour dialoguer avec le serveur Exchange (2000 ou 2003 sachant qu’il est possible de réactiver cette fonctionnalité sous Exchange 2005)
L’adresse du service est

http://exchange/public/?cmd=freebusy

où exchange est votre serveur exchange et les paramètres à envoyer sont la date de début, la date de fin, l’interval et le mail de l’utilisateur. 

&start=2008-02-07T08:00:00Z&end=2008-02-07T20:00:00Z&interval=60&u=SMTP:bcatteau@toto.com

Ensuite, le serveur répond de deux façons différentes selon que l’on soit Navigateur ou serveur en se basant sur la variable d’entete « User-Agent » (cf l’article).
Mais je constate (et c’est là l’interêt de ce post…) qu’en utilisant le composant Msxml2.ServerXMLHTTP.3.0, impossible de forcer la valeur du « user-agent » sur certains serveurs.

J’ai donc reglé le probleme en utilisant le composant msxml2.xmlhttp.
ce n’est pas la première fois que j’ai des problemes avec ces composants, la dernière fois, c’etait du à un bug d’un des composants qui ne transmettait pas les cookies de session en HTTPS !