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Véranda : modification de la descente du toit par le couvreur

La descente principale de la maison arrivait à l’intérieur de l’emplacement de la future véranda. Cette descente représente 24m3 d’eau par an (sur la base de 600l d’eau annuel au m² : ça ne rigole pas ! Quatre solutions se présentaient à nous : 

  1. Conserver l’intégralité de la descente et passer au travers de la véranda : inconcevable !
  2. Conserver la partie haute de la descente puis rejeter l’eau du toit principal sur la véranda : inconcevable pour le vérandaliste (et pourtant, c’est une pratique courante). Ceci dit, c’est inconcevable si l’eau est rejetée sur le toit de la véranda. Mais la forme actuelle (double pente) fait que l’eau du toit principale aurait été rejetée dans une des gouttières de la véranda. Je pense que cette solution est acceptable, à part en cas de bourrage de la gouttière de la véranda, ce qui créerait un dégât des eaux dans la maison. 
  3. Conserver la partie haute de la descente puis longer le long de la véranda dans un tuyau : esthétiquement non acceptable.
  4. Modifier la pente de la gouttière de l’extension de la maison pour permettre à l’eau pluviale d’être évacuée en dehors de la zone véranda.

C’est cette dernière solution qui a été retenue. Un couvreur est intervenu une journée et sa prestation est de très bonne qualité.

J’en ai profité pour lui faire habiller la rive avec la même finition que les lucarnes.

En photo : 

La descente est maintenant au bout de l’extension. On aperçoit le trop plein. C’est une demande de ma part. En cas de grosse pluie ou de bourrage de la gouttière, l’eau part tout droit dans le jardin plutôt que entre les ardoises. 

La descente du premier toit se redirige sur la gouttière du deuxième toit au lieu de la traverser.

Habillage du dessous de la gouttière

Au bout de l’extension, j’ai demander de bien décaler pour ne pas voir le tuyau de la véranda

Fusion des deux gouttières (appentis et toit principal)

Réalisation d’une cuisinière d’enfant

En fabriquant une cuisinière pour ma fille, je contribue à son conditionnement. C’est sûr… Mais cette cuisinière sera en libre service et j’en suis sûr, sera utilisée par ses grands frères !

Comme d’habitude, j’ai étudié le marché, les modèles, les matières.

Je cherchais à réaliser quelque chose de naturel, du bois, du vrai.

Voici quelques exemples de cuisinières qui ont retenu mon attention : 

Ce bricolage n’a pas entraîné de dépenses, est ce que ça me permet de dire que la cuisinière coûte 0€ ? cf commentaires...

j’ai réutilisé les planches du bureau en pin de 40cm de largeur et la peinture du lit commode.

Première étape : découpe des planches. J’ai fait le plan pour avoir le moins de découpe possible.

Assemblage du caisson principal :

Préparation de la plaque du four

Assemblage de la porte : j’ai réutilisé des charnières de cuisine

Comment réutiliser les pertes : c’est une cuisinière développement durable !

Le trou de la porte du four a permis de faire les 5 boutons. Utilisation de la scie à chantourner.

Version presque terminée, tout bois. Au final, je regrette de ne pas m’être arrêté là. 

Pour la véranda, j’ai utilisé du MAP, j’ai donc terminé mon reste sur la cuisinière ! Le MAP en menuiserie, c’est nouveau !

Avec le lapidaire, j’ai pu poncer la tranche des boutons et des plaques de cuisson

Présentation des plaques de cuisson

Mise en peinture

Finition au crayon

On n’a plus qu’à l’emballer et à la mettre sous le sapin. Elle fait quand même 15,2 Kg !

Je posterai une photo du déballage.

Mise à jour : Voici l’ouverture du cadeau : 

La cuisinière avec ses ustensiles (merci au parrain !)

Véranda : Gestion du planning

Une véranda est une extension, et qui dit extension, dit construction du sol au plafond…

C’est un point que je n’avais pas pris en compte au début de ma réflexion, pas plus en terme de planning qu’en terme financier. 

Sur une véranda classique, les différents intervenants pourraient être :
  • Un couvreur (modification de la gouttière)
  • Un maçon (modification de la terrasse existante)
  • Un plombier/chauffagiste
  • Un maçon spécialiste de la chape anhydrite
  • Un vérandaliste
  • Un carreleur
  • Un électricien
  • Un peintre
  • Un paysagiste

et personne pour coordonner le projet !

J’ai donc pris ce rôle (en plus de électricien, peintre et paysagiste). J’ai essayé de faire un planning, je me suis planté d’un petit mois sur l’ensemble.

Voici le planning que j’ai suivi pendant tous les travaux :

Ce qui m’a manqué : de l’expérience… pour mettre des points de contrôle entre chaque étape du chantier.

exemple : 
  • Le niveau de la dalle finie : trop basse de 2 cm, ce qui a entraîné une augmentation de l’épaisseur de la chape anhydrite, ce qui a augmenté son temps de séchage.
  • l’équerrage des façades
  • l’étude approfondie des ponts thermiques
Ce qui m’a bien servi au contraire : c’est le mail ou le fax envoyé à tous les entrepreneurs à chaque étape pour indiquer ce qui a été fait et ce qui reste à faire. C’est de la collaboration 1.0…
Les prochaines étapes seront moins théoriques, avec plus de photos et de vidéos.