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Conception et réalisation d’un placard invisible

Après avoir refait la salle TV et habillé le mur avec une étagère steampunk, il faut maintenant traiter ce placard qu’on a découvert !

Sondage dans le mur, je sentais bien que le mur cachait quelque-chose !
Une fois le trou fait, j’enfonce mon téléphone, et BAM : 80cm de profondeur sur 1,3m de large, dans son jus, mais pas de trésor…
C’est parti. Les montants de l’ancien placard ont servi de support pour les briques.
Le couloir se transforme en anti-chambre de la déchetterie
Phase 1 terminée
Phase 1 vraiment terminée
Le plancher dans la continuité, la finition est différente : ciré dans le placard, vitrifié dans la salle.
Les bords bien nettoyés

On marque une pause et on réfléchit.

Je prends photoshop et on se projette :

le placard mis à jour
Simulation de niches déco : trop chargé avec l’étagère !
Étagère assumée : trop de choses sur le mur
Simulation d’une porte pour mettre un toilette dans le placard : trop petit.
Simulation de « on rebouche tout »…
ou bien simulation d’un placard invisible, mais vraiment invisible !

Conclusion, pour mettre en valeur l’étagère, on reste sur quelque-chose d’invisible, mais on exploite l’espace libéré par le placard.

Je commence par refaire la tranche nickel avec du map et une bande armée, puis peinture mate identique au mur. L’avantage avec la peinture mate, c’est que les retouches sont invisibles !

Fixation de la structure

Fixation des montants et étagères principales

Passons aux portes, j’ai choisi du contreplaqué peuplier de 18mm : léger et rigide à la fois. Et pour les charnière, BLUM comme toujours, que je trouve chez Foussier, au Mans

Tracé pour les charnières

Une des planches était un peu gauche, j’ai du la mettre en pression toute la nuit

Mise en peinture

Montage final :

Effet placard « invisible » réussi !

Réalisation d’un petit bureau acier & chêne

Par le passé, j’ai réalisé un bureau tout en chêne pour mon aîné.

Cette fois ci, je vais faire un bureau pour Anaëlle en acier pour la structure et en chêne pour le plateau.

Reprenons au départ.

Un plateau de chêne brut

Comme à chaque fois, on part d’une planche d’arbre achetée directement dans une scierie locale.

Je commence par préparer des planches de 10 à 15 cm, en supprimant l’aubier et en cassant les contraintes du coeur.

Ensuite, dégauchissage (opération qui consiste à rendre droit une face) et rabotage (opération qui consiste à rendre droit une face parallèle à la première).

Je suis parti d’une planche de 27 mm d’épaisseur pour arriver à une épaisseur finale de 21mm.

Pour lier les planches entre elles, plusieurs solutions. J’ai opté pour la plus simple (après le collage chant contre chant…) : une rainure sur chaque face, puis une languette de bois pour augmenter la surface de collage et forcer l’alignement.

Voici les différentes sciures générées par les machines lors de ces opérations :

  • au milieu, la sciure fine du sciage
  • à gauche, la sciure générée par la défonceuse lors des rainures
  • et à droite, rabotage et dégauchissage

On encolle et on serre fort !

On scie les chants à la bonne dimension, puis ponçage et vernissage

Pour la partie structure, je suis parti d’une barre d’acier de 6m de longueur, section carrée 2cm x 2cm (Merci à Arnaud, mon revendeur habituel !)

Sciage à 45°, soudure à l’arc puis meulage.

Pour la rigidité, j’ajoute un cadre à l’arrière du bureau, que je vais recouvrir d’une planche de chêne.

Pour qu’il soit démontable, j’ai pris le temps de tarauder les montants verticaux.

Mise en peinture à la bombe.

Montage en famille

Résultat final

Potager – Culture verticale : 150 fraisiers sur 1,5 m²

Dans mon potager, j’ai construit une petite serre contre un mur.

Dans un but d’optimisation de l’espace, j’ai reflechi à une solution de culture verticale.

Autre intérêt : les fraises ne se font pas manger par les limaces.

J’ai hésité entre deux systemes :

  • un système de goutières
fraisiers dans une gouttiere
  • un systeme de tuyaux
Résultat de recherche d'images pour "tour à fraise"

Ce n’est pas de la culture hydroponique dans le sens où les tuyaux sont remplis de terre.

Pour la fabrication des tuyaux, j’ai eu besoin :

  • de tuyaux de PVC 125mm de diamètre
  • une scie cloche de 60mm de diamètre
  • un décapeur thermique
  • un tournevis

Le process est le suivant :

Je trace sur trois faces tous les 20cm, en quinconce.

Je perce 3/4 du cercle à la scie cloche, je garde la partie basse attachée au tuyaux

Je chauffe la liaison pour la ramolire, puis j’ouvre le pétale et place une cale pour le maintenir ouvert le temps qu’il durcisse.

J’utilise une bombe de peinture blanche pour rendre la surface reflechissante.

L’installation sur site est assez facile :

Pose du tuyau vertical, enterré de 5 cm, puis fixé avec une vis traversante contre un chevron posé en horizontal à 1,5m du sol

Remplissage du tuyau avec de la terre

J’ai inséré un tuyau goutte à goutte en forme d’hélice à l’intérieur du tuyau, relié à l’arrosage.

Après une année d’utilisation, j’ai ajouté des pulverisateurs, dans une ancienne tringle à rideau. Les pulverisateurs ainsi installés restent droits et sont donc plus efficaces.

Nous avons eu cette année encore plusieurs kilos de fraises sur les 150 pieds, et ce, sur 1,5m² au sol.