Archives mensuelles : août 2009

Installation d’un système d’arrosage entérré.

Question : Pourquoi installer un système d’arrosage enterré alors qu’un arroseur coute 10€ ?

Réponse : Parce qu’avec un système enterré on n’a pas besoin d’installer le mouilleur pour arroser le jardin, l’arrosage peut donc être programmé.

Arroser 5 minutes tous les matins, c’est la garantie d’une superbe pelouse alors que une fois 30 minutes dans la semaine ne donne rien !

Coût : 130€ pour 15m de réseau, 3 tuyères et 10m de goutte à  goutte.

Temps : 
 – Montage hors sol + test : 2,5h
 – Mise en terre : 5h (et beaucoup de courage !)

Materiel : 


Tuyau rigide, tuyau goutte à goutte, raccords, tuyères…
Scie, pince multi prises, perceuse diamètre 8, teflon, papier de verre pour ébavurer les coupes du tuyau…

J’ai choisi des tuyères gardéna parce que ce sont les seules qui permettent de contrôler le débit en plus du secteur (de 15° à 360°). Quand on a un grand terrain, on dimentionne les tuyères différement, mais sur mon malheureux terrain, je voulais pouvoir arroser la pelouse sans arroser les murs, la terrasse…

Il est important de bien concevoir son installation. il existe plusieurs techniques (découper son terrain en carré ou bien mettre en place des tuyères en périphérie de son terrain vers l’interieur puis contre sa maison vers l’exterieur, bien noter les obstacles : arbre, arbustes, massifs… on trouve tout ca sur internet)

En noir les coutours de mon jardin (un carreau = 50cm), en bas à droite un appentis en haut à gauche un bac à sable. En vert des massifs

en faisant les deux ronds complets, je couvre 75% de ma surface, mais la zone intermediaire est très pietinée, il lui faut donc un arrosage. En plus, au bout de l’appentis, la lumière a déjà du mal a passer, si en plus on décrète la sécheresse permanente… Une tuyère 270° parait interessante pour gérer ces deux problèmes.

ensuite, pour les massifs, j’ai opté pour le goutte à goutte qui arrose les racines et non les feuilles : moins d’évaporation, moins de maladie.

J’ai relié en bleu les différents point d’eau et j’ai placé un T pour raccorder tout ça à l’alimentation.

Il faut connaitre le débit et la pression de son réseau pour savoir combien de tuyères peuvent être utilisées en même temps et quelles vont être leur portée.

Le moment de l’achat, c’est un peu des légos, chacun essai des trucs dans son caddie.

j’ai trouvé interessant de tout installer hors sol (grâce à des crochets de jocari), ca permet de tester l’installation, les fuites (pas evident à detecter car quand on arrose, tout est mouillé).

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Une fois le réseau testé et approuvé, reste à l’enterrer. On peut découper des plaques d’herbe pour éviter d’avoir à ressemmer, chez moi, ca n’a pas marché, j’ai donc fait des saignées assez fines (moins de 10cm) sur 25cm de profondeur.

<photo>

J’ai attapé rapidement chaud. « Mais qu’est ce qu’il fait torse nu à 23h30 avec sa pioche le voisin ??? »

Une fois le réseau posé, on peut reboucher en prennant soin de bien tasser la terre

j’ai mis en place des tuyaux gouttes à gouttes en bout de réseau, mais j’ai du mettre des robinets pour reduire la perte de pression sinon les tuyères ne s’ouvre même pas !

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Et voilà la vidéo de l’arrosage en marche !

Installation d’un réservoir surpresseur sur une installation d’arrosage et branchement aux sanitaires

L’installation existente permet d’arroser un jardin à partir d’un puits. L’ouverture des différents réseaux est controlée par des éléctrovannes.

La pompe est allumée à chaque fois que l’arrosage est désiré.

Pour un raccordement au réseau domestique, il faut faire une modification pour maintenir la pression dans une partie du réseau, c’est à dire installer un surpresseur avec un clapet anti-retour.

Le surpresseur est une bombonne contenant une vessie remplie d’air. Quand la bombonne se remplie d’eau (incompressible), l’eau compresse la vessie d’air (compressible) ce qui permet de mettre le reseau en préssion, même apres extinction de la pompe. Il esdt important de mettre un clapet anti retour pour maintenir l’eau du « sous-reseau » sous pression.

Quand la chasse d’eau se remplie, alors la vessie de détend à mesure que l’eau du sous reseau se vide. Quand il passe sous la barre du seuil bas du pressostat, alors la pompe se déclenche pour remettre le sous reseau sous pression jusqu’à atteindre le seuil haut du pressostat, ce qui a comme effet d’arreter la pompe.

Le schéma :

Temps : 1 bonne journée de travail

Coût : 250€ pour la bombonne 60 litres, quelques raccords fonte et laiton et le pressostat.

<photo avec explication>
On a placé le réservoire sous la pompe.


Dans l’ordre : une vanne d’arrêt, un filtre, un clapet anti retour et une vanne de vidange.


Le pressostat


Vue d’ensemble. C’est du condencé ! On voit les 4 éléctrovannes (marron), les vannes manuelles (manche rouge). Les arrivées et les sorties sont arrivées au cours du temps…


Détail sur l’alimentation générale des 3 réseaux d’arrosage


L’armoire éléctrique qui permet d’allumer la pompe et d’ouvrir une ou plusieurs éléctrovannes.



Conception et montage d’un appentis de jardin

L’appentis actuel était trop petit et mal agencé. Pour une fois j’ai reflechi au besoin (et oui, on change…)

Il avait une taille de 2m x 1,2m avec un évier de jardin de 1m x 40cm non utilisé. Trop petit pour ranger deux bacs de poubelles, un barbecue, 8 velos (et oui, on commence à avoir toute la gamme !)

L’appentis avant les travaux : 

Le projet : 

En inversant la pente du toit mais en gardant la structure existante, j’ai pu l’agrandir dans le sens de la largeur (qui est devenue la longueur…).

On est donc passé de 2m x 1,2m à 2m x 3,2m.

Planning : 
Matinée 1 : 
 – prise de cote
 – réalisation d’un dé de béton pour le poteau

Jour 2 :
 – réalisation dans l’atelier, au frais
 – peinture intégrale

Jour 3 :
 – transport
 – montage structure
 – réalisation charpente, goutière et toiture

Coût : 

Grâce à la récuperation des ardoises, crochets et goutière, je n’ai eu que le bois à acheter : 150€

Eléments réalisés en atelier et peints :

<img 3169>

Ancien appentis :

<img 3171>

Montage :

<img 3172 - 3178>

Montage des chevrons : à ce niveau là, on a une pergola

<img 3179 3183>

Le support du poteau (un dé de béton avec un tuyau en acier planté dedans pour que le poteau soit centré.)

<img 3184>

Installation des liteaux (l’espace entre deux liteaux, c’est la longueur d’une ardoise moins la longueur d’un crochet le tout divisé par deux.)

Goutière :

Toiture en ardoise :



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Conclusion : 

La pré-réalisation en atelier est un vrai gain de temps. Le materiel est à hauteur, on est aidé par les enfants (chacun son casque, chacun son mètre)…